Une fois n'est pas coutume, les graphismes sont assez convaincants pour un jeu indé avec une gestion stupéfiante de la boue et des ornières en temps réel et une météo évolutive. Difficile, ardu mais pas impossible, Spintires devient rapidement addictif tout au long de ses 6 cartes qui représentent une belle diversité de défis et de pièges (mention spéciale à la carte de l'innondation, démentielle). En dehors de la conduite pas piquée des vers, on a également un autre aspect inattendu : la stratégie ! car la prise des bonnes décisions peut faire gagner du temps comme ravitailler, réparer tel engin, explorer la carte avec tel autre, découvrir un itinéraire moins infernal, ramener un véhicule embourbé au garage (sous peine de perdre la cargaison !) ou le ramener avec un autre ou gérer sa consommation de fioul en espérant aller au bout. On sent que le développeur russe Pavel Zagrebelny s'est documenté sur la question. Réalisme est le maître-mot de Spintires et les mots physique, adhérence, motricité, angle d'approche, inertie et j'en passe sont incroyablement proches de la réalité, du genre des routes de l'impossible et de l'extrême.
et démerde-toi ! tu fais le fier-à-bras eh ben mon gars, tu vas vite comprendre cette lutte de tous les instants avec une nature hostile et intraitable, superbement modélisée ici, non pas par ses graphismes mais par son réalisme.
Le principe est simple : deux véhicules pour commencer, une carte, tiens maintenant va chercher du bois et transporte-le jusqu'à la scierie. Inattendu au tournant, ce simulateur de 4x4 et de camions soviétiques dans la taïga et la toundra, dans la boue et le cloaque d'un Gamelle Inattendu au tournant, ce simulateur de 4x4 et de camions soviétiques dans la taïga et la toundra, dans la boue et le cloaque d'un Gamelle Trophy, ce simulateur de bûcherons-livreurs est une excellente surprise voire une révélation.